
🟩 1. Comprendre l’hypothyroïdie
L’hypothyroïdie correspond à une diminution de la production des hormones thyroïdiennes.
Elle peut être légère ou stabilisée par un traitement. Certaines caractéristiques du terrain - tension plus basse, rythme cardiaque ralenti, régulation hydrique plus sensible - peuvent influencer la manière dont le corps réagit à une séance de Kambo.
🟩 2. Hypothyroïdie et Kambo : est-ce compatible ?
À ce jour, l’hypothyroïdie n’est pas considérée comme une contre-indication au Kambo.
Cependant, cette condition peut parfois favoriser une tendance à l’hyponatrémie, c’est-à-dire une baisse du sodium dans le sang.
Or l’hyponatrémie, elle, est une contre-indication au Kambo.
Cela ne signifie pas que le Kambo soit déconseillé en cas d’hypothyroïdie, mais qu’il est utile de préparer et stabiliser le terrain.
🟩 3. Recommandations importantes avant une séance
Dans les trois semaines précédant une séance, il est recommandé de :
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bien vous alimenter de fruits et légumes,
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maintenir un apport adéquat en sel,
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utiliser éventuellement des électrolytes en quantités adaptées,
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informer le praticien de votre hypothyroïdie et de votre traitement,
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signaler toute fatigue inhabituelle, vertige, malaise ou problème hydrique récent.
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Ces mesures soutiennent la stabilité électrolytique et diminuent les risques liés à une éventuelle hyponatrémie.
🟩 4. Adaptation du protocole en cas d’hypothyroïdie
Le Kambo peut être réalisé sereinement si une attention particulière est portée à :
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une progression douce des doses,
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une surveillance attentive de votre état durant la séance,
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une gestion équilibrée de l’hydratation,
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un temps de récupération adapté.
L’objectif est de vous garantir une expérience encadrée et sécurisée, sans excès de stimulation.
🟩 5. Quand reporter la séance ?
Il peut être judicieux de reporter si :
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votre hypothyroïdie n’est pas stabilisée,
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une hyponatrémie est connue ou suspectée,
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vous avez présenté récemment des malaises, vertiges ou tension particulièrement basse,
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vous traversez un état de fatigue intense ou une maladie aiguë.
🟩 6. En résumé
L’hypothyroïdie n’empêche pas la pratique du Kambo, mais peut nécessiter une préparation adaptée et une vigilance accrue sur l’équilibre hydrique et électrolytique.
Avec ces précautions, la séance peut se dérouler dans de bonnes conditions.
J’inscris ma pratique dans une vision élargie du soin, complémentaire à la médecine conventionnelle, sans jamais s’y substituer. Le Kambo trouve ainsi sa place dans une approche intégrative, au sein d’un parcours de soin global, respectueux et responsable.